Celui qui me poursuit
s'agit de ma maladie
et dès minuit
il me prend
avec toute sa force
et m'écorche de mon écorce
On connait bien ce noirceur
à travers la poésie
par les funèbres d'Emily
et les cadavres dans mon lit
ce même chien noir me poursuit
dans la brume implacable, tout étourdi
Elle m'entour
et puis je cours et je cours
je fuit le jour
arraché de mon amour
à qui je pense à chaque jour
et maintenant c'est à mon tour
de monter l'ascenseur à l'entrée du four
les flammes qui lèchent à ma peau
et murmurent
on t'attendait ici depuis des jours
Hier soir je me suis aperçu
parmi mes reveries
une somnolence replète de violence
étourdi et sans abri
dentelles et ficelles compriment mes ailes
débile et siphoné
ensorcelé et noyé
consciemment abruti
mais incapable de m'en sortir
Mais un matin
en attendant Godot
je me suis trouvé
une paire de ciseaux
et en me libérant de mes bandeaux
j'ai pu saluer aux oiseaux
et ensemble nous vaincrons
et survivrons a savourer la prochaine saison.
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